Fondé en 2009, le Centre Tyabala École Fula Flute de Guinée, situé à Sonfonia, est un établissement dédié à la réinsertion socio-éducative à travers l’art et la culture. Le centre accueille des enfants en situation difficile, déscolarisés ou issus de milieux défavorisés, pour leur offrir une formation artistique et un programme d’alphabétisation.
Ce samedi 4 janvier 2025, le centre a bénéficié d’un important don de l’association Colibri 224, basée à Nantes, en France. Ce don, composé essentiellement de denrées de première nécessité, inclut des sacs de riz, des bidons d’huile et des sacs d’oignons.
La remise officielle a été marquée par une prestation artistique des enfants du centre, mettant en valeur leur talent et leur savoir-faire.
Interrogée à cette occasion, Madame Véronique Lamah, directrice adjointe du centre, a exprimé sa gratitude :
«C’est un sentiment de joie parce que Franchement le centre a besoin de l’aide des partenaires. Donc si les ressortissants guinéens qui sont à l’étranger pensent à nous ici, c’est une grande joie. (…) et je les assure que ce don sera utilisé comme.il faut (…) Nous leur disons merci »
De son côté, Henry Loua, responsable des projets et du développement de l’association Colibri 2024, a souligné l’importance de ce geste :
«Ça fait déjà partie de nos valeurs et nos vocations, L’éducation. Vue que l’école Tyabala travail dans le cadre éducatif mais l’association nous on a toujours œuvré dans le cadre éducatif. C’est-à-dire que contribuer pour l’accompagnement du système éducatif en France et en Guinée à travers ici des cours de soutien scolaire qu’on ambitionne de faire, à travers l’acheminement des manuels scolaires pour accompagner ici les Lycées de notre pays. Donc ça fait partie des valeurs ou des vocations que portent l’association depuis sa création ».
Malgré cet élan de solidarité, le Centre Tyabala École Fulah Flute fait face à plusieurs difficultés. Parmi les défis les plus pressants figurent le manque d’un local adapté, l’insuffisance de denrées alimentaires, l’absence d’instruments de musique et le besoin d’aménager des chambres pour les enfants.
Cependant, le centre ne manque pas d’ambitions. Selon la directrice adjointe, le Centre Tyabala envisage de lancer plusieurs projets, tels que des festivals, des créations théâtrales et des comédies musicales, afin de préparer les enfants à intégrer le marché de l’emploi.
Avec des initiatives comme celle de l’association Colibri 2024 de Nantes, le Centre Tyabala continue d’espérer un avenir meilleur pour les enfants qu’il accompagne.
Mohamed Cinq Sylla