Loter Gomis, l’un des régisseurs de spectacles les plus respectés en Afrique, s’est récemment exprimé sur le développement dynamique du hip-hop sur le continent. Lors de notre séjour à Abidjan pour la 13e édition du MASA (Marché des Arts du Spectacle Africain), Loter Gomis a accordé une interview exclusive à notre média pour partager ses perspectives sur ce phénomène culturel.
D’entrée, Loter Gomis a souligné l’essor impressionnant du hip-hop en Afrique, citant l’exemple retentissant de Didi B, un artiste ivoirien de renom. «Si Didi B a réussi à jouer au Parc des expositions près de l’aéroport Félix Houphouet Boogny, et il a mis 10.000 personnes, c’est que wallahi Billahi ça marche,» a déclaré Gomis avec enthousiasme. Ce succès illustre non seulement la popularité croissante du hip-hop en Afrique mais également sa capacité à attirer des foules importantes et diversifiées.
Le hip-hop, autrefois considéré comme un genre musical marginal en Afrique, a su s’imposer au fil des années comme un mouvement culturel puissant et influent. De nombreux artistes africains, inspirés par des figures emblématiques internationales, ont réussi à adapter et à réinventer le hip-hop pour refléter les réalités sociales, politiques et culturelles de leurs pays respectifs.
Mohamed Cinq Sylla