Célébration de la Journée mondiale de la danse : Les joies et les peines des Bboys et Bgirls guinéens !

Le 29 Avril dernier, l’espace Guinée Créative s’est animé au rythme effréné du hip-hop, à l’occasion de la Journée Mondiale de la Danse. Sous l’égide de l’association Hip-hop Faré, en partenariat avec l’association guinéenne des danses urbaines, les Bboys et Bgirls ont célébré cet art avec passion et engagement.

Janeth, membre du groupe Princesse de Mamdy Flow, partage sa joie : «C’est un plaisir d’être ici avec nos coéquipiers ce soir. On est fiers de notre travail et heureux d’être entourés de nos amis danseurs. C’est une journée spéciale où l’unité règne.»

Mohamed Diaré, plus connu sous le nom de Bboy Glassus, renchérit : «La danse est notre passion, notre métier. Aujourd’hui, c’est un jour de partage, de fair-play. Malgré la compétition habituelle, nous célébrons ensemble la joie de danser.»

Pourtant, derrière les mouvements fluides et l’énergie palpable, se cachent des défis insoupçonnés. Bboy Glassus témoigne des difficultés auxquelles sont confrontés les danseurs guinéens : « On n’a pas de lieu d’entraînement en Guinée. Nos entraînements se déroulent dans les rues, parfois sur des cartons. Nous sommes reconnaissants envers ceux de notre communauté qui nous tendent la main, comme Moussa Mbaye qui nous offre un espace où pratiquer. Mais lors des compétitions internationales, nous sommes livrés à nous-mêmes. De fois on n’est obligé de partir en voiture pour représenter la Guinée.»

Malgré ces obstacles, la communauté hip-hop guinéenne reste résiliente. Portés par leur passion commune, ces danseurs continuent de repousser les limites, prêts à faire rayonner leur art à travers le monde.

En cette Journée Mondiale de la Danse, rappelons-nous que derrière chaque mouvement se cachent des histoires de persévérance et de détermination, des récits qui méritent d’être entendus et soutenus.

Mohamed Cinq