Ce dimanche 24 décembre marquait le début tant attendu de Magic Park Acte 5, la première fête foraine guinéenne, s’installant au Stade Général Lansana Conté. Pendant deux semaines, les enfants auront accès à des espaces de jeu pour s’amuser tant de jour que de nuit, offrant également des divertissements pour les plus grands.
Après une visite sur les lieux, nous avons eu le privilège de rencontrer Mme Fatou Camara, l’âme créative derrière Magic Park, qui a évoqué le contexte particulier entourant cet Acte 5.
«Effectivement, un contexte particulier au vu des tragédies que nous avons vécues ces dernières semaines, et nous tenons à exprimer toute notre compassion envers les sinistrés. Magic Park ouvre ses portes aujourd’hui pour les enfants. Vous savez, dans un contexte aussi difficile, il est crucial de montrer qu’il existe de la joie, que le monde est merveilleux, et de ne pas laisser les enfants subir cette tristesse. C’est pourquoi Magic Park a ouvert ses portes ce matin pour une durée de 2 semaines» a-t-elle expliqué.
Alors que les éditions précédentes attiraient plus de 80 000 personnes, les organisateurs anticipent une affluence encore plus grande cette année. Pour rendre cela possible, leur modèle économique a subi une transformation significative. Le prix d’entrée pour la journée, autrefois fixé à 50 000 GNF, a été réduit à 20 000 GNF, et la soirée pour les adultes est désormais à 30 000 GNF.
Concernant les nouveautés, Mme Fatou Camara a déclaré : «Comme vous le constatez vous-même, nous avons introduit de nouvelles attractions, de nombreux jeux inédits, et des animations pour apporter encore plus de joie aux enfants de la Guinée.»
Le 29 décembre, la soirée Queen Night promet d’être un moment fort, mettant en vedette Tenin Diawara, Mimi Paya Paya et Queeneff.
Le 30 décembre est réservé au célèbre groupe urbain guinéen Banlieuz’art, qui enflammera le podium.
Le 31 décembre, Koury Simplé prendra la scène pour une soirée dédiée aux amoureux.
Magic Park Acte 5 ne symbolise pas seulement un changement dans les festivités habituelles, mais sert également de phare de joie et de résilience face aux récentes épreuves, unissant la communauté dans la célébration et l’espoir.
Mohamed Cinq Sylla