Dans la musique guinéenne, plus particulièrement celle urbaine, peu sont ceux qui ont été à l’école, mais surtout ramène de bonnes notes aussi à la maison. Le jeune rappeur Africanisé en fait partie.
Admis cette année à l’université, le jeune adepte du flow de rap old school a un petit bagage intellectuel bien assis. Dans le premier numéro, d’Immersion produit par le programme d’accompagnement artistique et culturel Musi’shine, s’est exprimé sur son éducation scolaire.
Bien assis confortablement dans son salon, c’est un père de famille tout fier de son enfant, qui a parlé de lui. Comme tout daron soucieux du devenir de son enfant, il n’était pas pour de voir sa progéniture se lancer dans la musique, puisqu’il n’est pas issu d’une famille de griots. Derrière cette réponse se cachait, une crainte de voir celui que tout le monde acclame sur scène aujourd’hui Africanisé quitté l’école.
« Affaire de chanson là, ça ne me plaît pas, finalement tu vas abandonner tes études. Tu vas t’adonner trop à ça, tu ne vas plus étudier. Or j’ai dit l’homme d’abord, il faut étudier, quand tu as un diplôme, tout ce que tu veux faire maintenant tu peux le faire. Il m’a dit non papa, s’il plaît à Dieu, moi je ferai de la musique mais je n’abandonnerai jamais les études. Pour preuve, vous allez toujours voir mes résultats. Et effectivement à chaque composition, il y a des professeurs de fois qui m’appelaient à dire, ton enfant là il est très très intelligent, il faut le suivre de près. C’est ainsi que nous avons accepté et il a continué à faire de la musique avec ses amis…» a-t-il expliqué.
En attendant les orientations, Abdoul Karim Camara sur la carte d’identité, continue d’acquérir de nouvelles connaissances sur la musique et la gestion de la carrière avec Musi’Shine.
Mohamed Cinq Sylla