Il y a des débuts qui font du bruit. Et il y en a d’autres qui touchent en silence. Clé’O, jeune artiste de la scène urbaine guinéenne, vient de livrer Chikita, son tout premier single. Un morceau tendre, intime, bouleversant de sincérité. Une chanson qui ne cherche pas à conquérir les foules par le volume, mais qui s’infiltre dans les âmes par la douceur des notes et la justesse des mots.
Dès les premières secondes, on se rend compte que Chikita n’est pas un simple titre. C’est une déclaration d’amour à la musique elle-même, un poème en forme de ballade musicale : “Chikita, parce que c’est un surnom coquin, intime… que j’ai choisi de donner à la musique, pour le bonheur et la paix intérieure qu’elle m’apporte”, indique Clé’O
Loin des formats explosifs, Chikita propose une émotion brute mais vivante. Il y partage sa relation profonde avec la musique : “la musique est un moyen d’évasion, un rempart contre la négativité, un moteur d’espoir. Avec elle, le vide disparaît de mon dictionnaire. Les mélodies bercent mon cœur”.
Cette phrase, presque murmurée, résume tout : la musique, chez Clé’O, est plus qu’un art. Elle est une thérapie, une foi, une nécessité.
Ce premier single signe l’arrivée d’une voix neuve, celle d’un jeune artiste qui a choisi de faire du calme sa force, de la douceur son impact, de la mélo sa voie : “J’espère qu’il plaira aux mélomanes… et que ce premier geste musical ouvrira un passage. D’autres musiques, plus fun que Chikita, suivront.”
Avec Chikita, Clé’O ne cherche pas à plaire à tout prix. Il pose sa voix, ouvre son cœur, et laisse la musique faire le reste. Et c’est peut-être ça, le grand luxe artistique aujourd’hui, oser être vrai dès le premier titre.
Mohamed Cinq Sylla
