La chanteuse guinéenne de dancehall, Queen Rima, a marqué son passage à la 18e édition du Festival des Stars de l’Intégration Culturelle Africaine (SICA) à Libreville, au Gabon. Bien qu’elle n’ait pas remporté le prix dans la catégorie « Meilleur Artiste d’Inspiration Traditionnelle », son séjour a été l’occasion d’une prise de conscience marquante qu’elle a souhaité partager avec ses compatriotes.
Lors de son passage dans la capitale gabonaise, Queen Rima a été impressionnée par la propreté des lieux, un contraste saisissant avec certaines réalités observées en Guinée. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, elle a lancé un appel à la conscience collective des Guinéens en ces termes :
« Les Guinéens, je suis au Gabon comme ça, à Libreville. J’ai parcouru toute leur ville, je vais vous dire la vérité : ce n’est pas la beauté mais la propreté. C’est propre. Donc, pour l’amour de Dieu, arrêtons de mettre les ordures sur les routes. Celui qui mange dans sa voiture, laisse dans ta voiture, si tu descends, tu l’enlèves. Ce que je vous dis comme ça, ça fait 48 heures que je cherche une saleté dans la rue mais je ne vois pas. Quand tu entends « la ville est belle », c’est la propreté. Quand l’État fait un peu, nous, peuple, faisons un peu également. »
Ce message a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où certains internautes ont salué son initiative et son franc-parler. D’autres, tout en approuvant son appel, ont rappelé que la propreté des villes est également une responsabilité partagée entre les citoyens et les autorités.
Alors que Queen Rima continue de promouvoir la culture guinéenne sur la scène internationale, son appel à une prise de conscience environnementale rappelle que de petits gestes citoyens peuvent contribuer à de grands changements. Les Guinéens entendront-ils cet appel pour faire de leurs rues un modèle de propreté ? L’avenir le dira.
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Mohamed Cinq Sylla
