Opposé à la candidate démocrate Kamala Harris, Donald Trump vient d’être élu pour la seconde fois à la présidence des États-Unis. Cet événement a suscité de nombreuses réactions, notamment au sein de la communauté du rap américain, qui n’a pas hésité à exprimer son point de vue. La musique et la politique, bien que parfois difficiles à dissocier, semblent plus que jamais liées dans ce contexte.
Des rappeurs comme Boosie Badazz, 50 Cent et Cardi B ont partagé leurs opinions, illustrant la diversité des positions au sein de cette scène musicale. Voici un aperçu de leurs réactions.
50 Cent : « Je reste du côté des gagnants »
Sur Instagram, 50 Cent a exprimé un point de vue surprenant, déclarant : « Rien à foutre de comment se passe le combat, je reste du côté des gagnants. Je ne comprends toujours pas ce qui se passe. Félicitations. » Cette réaction a interloqué nombre de ses fans, d’autant plus que le rappeur avait révélé quelques jours auparavant qu’il avait refusé une offre de 3 millions de dollars pour se produire lors d’un meeting de Donald Trump.
Cardi B : une colère explosive
Fervente supportrice de Kamala Harris, Cardi B n’a pas caché sa colère. Dans une vidéo postée sur Twitter, elle a exprimé son mécontentement en déclarant : « Je vous déteste tous. » Elle est même allée jusqu’à dire : « C’est pour cette raison que certains États vont être frappés par des ouragans. » La vidéo a été rapidement supprimée des réseaux sociaux, mais a tout de même suscité un vif débat.
Boosie Badazz : une demande de grâce
De son côté, Boosie Badazz a réagi sur Twitter avec un message en majuscules, souvent perçu comme un ton maladroit et exagéré. Il a écrit : « Pouvez-vous me gracier dans mon affaire fédérale ? Je suis un criminel non violent, et le tribunal a déjà statué que l’on ne pouvait pas m’accuser de la sorte. » Boosie a également évoqué sa crainte que l’immunité accordée à la police ne renforce les violences commises par celle-ci. Il a ajouté : « À part ça, félicitations pour votre victoire, faites pleuvoir l’argent et baissez les taxes. »
Denzel Curry et le paradoxe américain
Denzel Curry a quant à lui pointé du doigt une ironie bien américaine : « Aux USA, un homme condamné n’a pas le droit de voter aux élections présidentielles, mais un homme condamné peut être élu président. » Une remarque acerbe qui a trouvé un écho particulier dans un contexte où les droits civiques restent un enjeu majeur.
Outre ces réactions, plusieurs autres rappeurs tels que Fivio Foreign, Sauce Walka, Shyne, Waka Flocka et Lil Pump ont également salué la victoire de Donald Trump, démontrant la diversité d’opinions au sein de la scène hip-hop.
Mohamed Cinq Sylla