TV5Monde : Ses débuts, liens avec le Mali et autres, Aya Nakamura évoque tout !

Le week-end dernier, la chanteuse et compositrice française Aya Nakamura, était l’invitée exceptionnelle de la chaîne TV5Monde dans le Journal Afrique, au cours de laquelle, plusieurs sujets liés à l’artiste ont été abordés. Le pan de son intervention qui nous a le plus intéressé, c’est notamment ses liens indéfectibles avec le Mali, son pays d’origine et son concert qui se profile à l’horizon.

Issue d’une famille de griots, tout a commencé chez la petite Aya Coco Danioko, lorsqu’elle assistait les weekends aux mariages et autres cérémonies en compagnie de sa daronne et autres griottes de sa contrée. C’est là où elle a été influencée et eu eu déclic pour la musique.

« Mais je pense que j’ai commencé à chanter naturellement, puis j’allais aux fêtes, aux mariages, mais nous les mamans avaient les mariages tous les samedis, les griottes qui chantent et tu écoutes chanter bah, après j’ai beaucoup on va dire la mémoire auditive. je pense que c’est resté implanté dans mon cerveau quelque part et que quand j’ai commencé à écouter la radio dans ma chambre etc, je me suis dis ah ouai bon moi jvais faire  pareille,bon moi j’ai une belle voix, bon je repars ce métier là au CP. je me rappelle ma maîtresse elle me disait mais c’est pas possible, c’est pas un métier. Aya tu sais c’est impossible.bon tu sais très bien quand t’es noire en 2005, on te dit bon là puis c’était un rêve et je sais que forcément c’était pas le style de femme à la mode. Moi je n’avais pas forcément d’attente, J’avais des rêves, mais j’étais pas là à me dire là j’allais devenir une superstar et je me suis jamais dis que j’en serai là où suis aujourd’hui quoi…» a-t-elle expliqué.

Dans le même sillage, l’artiste francophone la plus écoutée évoque à date, que sa maman est plus que jamais fière d’elle. Au mois de décembre prochain, l’artiste compte se produire au Mali dans le cadre de sa tournée africaine. 

Malgré l’instabilité politique qui y règne là-bas, l’auteure du titre Djadja estime qu’elle ne peut pas venir en Afrique sans pour autant fouler le sol de ces ancêtres.

«je vois de la famille qui y va souvent, et au delà de ça je ne pouvais pas faire les autres pays d’Afrique sans faire le Mali, mon pays d’origine c’est impossible (…) En vrai il y a des limites, là je pense que vue l’attente, je pense que je peux y aller et j’espère que ça se passera bien je pense» a-t-elle conclu.

Mohamed Cinq Sylla