Le 27 septembre dès 18h, le centre culturel Douta Seck va vibrer au rythme des mots et des punchlines. L’espace dakarois accueille la finale du championnat national de slam, un rendez-vous où quatorze champions régionaux vont croiser la plume et la voix.
Cette édition porte une bannière forte : « Je slame pour la souveraineté ». Un thème qui résonne avec l’actualité et la soif d’indépendance culturelle, politique et identitaire. Chaque prestation sera donc plus qu’un texte : une déclaration, un cri de fierté et d’affirmation.
Parmi les finalistes, on retrouve des noms qui font déjà écho dans leurs régions : Oncle Same (Matam), La Voix du peuple (Tamba), Arona Jumeau (Thiès), Seydi Slam (Diourbel), Serigne Fallou Bèye (Kaolack), Ballé Thiobane (Kaffrine), JKM (Dakar), MLD le parolier sérère (Fatick), Petit Poète (Kolda), Voix potable (Ziguinchor), Avocat des Femmes (Louga), Krispa (Sédhiou), Maks le slameur (Kédougou) et Éclaireur poétique (Saint-Louis).
Derrière ce face-à-face, il y a plus qu’une compétition : c’est la vitrine d’une génération qui fait du slam une arme de conscience, un outil de résistance et un espace d’expression libre. Chaque mot posé sur scène viendra questionner : que signifie être maître de sa parole, de son territoire, de son avenir ?
Une seule question brûle les lèvres des passionnés : qui succédera à William, champion en titre du slam sénégalais ?
Le 27, à Douta Seck, le verdict tombera. Et cette fois, les mots porteront haut la souveraineté.
Mohamed Cinq Sylla
