Dans l’après-midi de ce vendredi 24 juin, le Directeur général du fonds de développement des arts et de la culture FODAC en compagnie de son adjointe étaient devant la presse dans leur locaux. Il était question de parler de 5 sujets notamment la loi sur le droit d’auteur, le statut du FODAC, le statut de l’artiste et des professionnels de la culture et le plan stratégique.
Dans son allocution, Malick Kébé directeur du FODAC a commencé par remercier le président de la transition qui a accepté signé la loi sur le droit d’auteur, qui permettra désormais aux artistes de vivre de la sueur de leur front grâce au Copie privée.
Au-delà du décret sur le droit d’auteur, le statut du FODAC a également été signé. Certes c’est une avancée significative mais cette direction manque cruellement de fonds pour mener à bien ses activités. Sur ce, Malick Kébé interpelle le chef de l’État.
«Nous lançons cet appel à l’endroit du premier responsable de ce pays comme ça se passe partout dans le monde et surtout à la sous-région de bien vouloir accepter d’accompagner ce fonds qui va soulager plus d’une personne en tout cas dans le secteur de la culture …»
Côté document cadre, un travail très stratégique est en train d’être fait par le département du tourisme de l’hôtellerie et de l’artisanat avec l’appui du PNUD pour sortir des projets. Et dans sous peu, une date sera communiquée pour des fins de présentation, suivra ensuite la validation au département et au partenaire pour permettre enfin à la culture de prendre son envol.
En ce qui concerne la loi sur le statut de l’artistes et des professionnels de la culture, le département y travaille dessus pour le déterminer au plus vite que possible.
Pour finir, le FODAC compte se projeter dans le temps à travers un plan stratégique qui s’étendra de 2022 en 2026. Une fois ce plan validé, le FODAC se battra non seulement du côté des autorités, des partenaires au développement mais aussi des ambassades pour le financement d’un certain nombre de projets.
Mohamed Cinq Sylla