Initié par le centre culturel franco guinéen (CCFG), la semaine des cultures urbaines qui a démarré hier 31 janvier, s’étendra jusqu’au 04 février prochain. L’opportunité n’est pas seulement de mettre en lumière, l’ensemble des disciplines urbaines comme le graffiti, rap, Hiphop, Beat box, breakdance, Slam ou autre, mais aussi initié les jeunes à ces différentes disciplines.
Ce mercredi 1er février 2023, l’initiation à la musique (rap) a bel et bien démarré avec les jeunes élèves de certaines écoles de la place au Centre Culturel Franco Guinéen. Devinez qui était leur formateur ? Oumar Farouk Kaba, connu sous le sobriquet d’OFK, membre du groupe de rap Dépotoir. Durant plusieurs heures, il a montré aux jeunes le ba ba du rap. Et l’idée était de leur faire comprendre que le rap est un métier comme tout autre à travers lequel on peut s’épanouir.
« Il faut d’abord savoir que c’est une initiative noble à saluer et à encourager. D’abord le rap c’est sans aucun doute de nos jours le style de musique le plus écouté au monde c’est-à-dire le genre musical le plus écouté au monde il y a même des statistiques qui l’approuvent et tout. C’est très important aujourd’hui parce que cette formation donne une image très propre de la culture notamment du rap si c’était considéré avant comme un chemin de délinquance et tout ou si les rappeurs généralement font plutôt l’apologie de tout ce qui drogues, sexes, généralement en tout cas c’est ce que les gens ont tendance à croire. A l’issue de ce petit cours là, de cette initiation au rap et surtout à ses bases et tous les élèves ils en sont ressortis avec une nouvelle image qu’ils ont apprise ou de nouvelles connaissances sur le mouvement rap, sur la musique en général. Donc ils ont compris en fait que c’est tout d’abord un métier mais un métier dans lequel on peut s’épanouir et partir de l’avant et se faire construire et aussi enseigné cela et que ça soit de l’héritage et qu’au-delà de tout également que ce métier c’est comme la littérature, c’est déjà une forme d’art comme la poésie ou tu enseignes, tu éduques ou également tu proposes des solutions, même si à coté il y a de l’ambiance, de l’amusement qui s’ensuit de temps à autres. Donc il y a eu beaucoup de choses autour desquelles on a débattu. Je pense que les élèves des écoles qui ont été présents ont appris pas mal de choses. Ils se sont montrés très intéressé par cela » a expliqué le binôme de Kona Boss.
Mohamed Cinq Sylla
